Exposition Collective
GALERIE UNA VOLTA — 1er & 2e étage
HORAIRES
Entrée gratuite
Bien avant Edison et les frères lumières, Muybridge est le premier homme à dompter le mouvement et à projeter un film. Pour une fraction de seconde permet à Guy Delisle de tirer le portrait d’un pionnier du cinéma, injustement oublié par l’histoire.
Exposition en partenariat avec la Galerie Huberty & Breyne.
Né en 1966 à Québec (Canada), Guy Delisle se passionne enfant pour les classiques de la bande dessinée franco-belge, dont Astérix, Tintin, Blake et Mortimer, et plus particulièrement Lucky Luke et décide de devenir auteur de bande dessinée. Mais, au Québec, le marché de la bande dessinée est quasi inexistant et aucune école ne forme les dessinateurs en herbe aux subtilités de l’art séquentiel. Guy Delisle effectue donc un détour par le cinéma d’animation, dont il apprend les bases au Sheridan College de Toronto, avant de s’embarquer pour l’Europe en 1988. C’est le début d’une carrière d’animateur d’une dizaine d’années au cours de laquelle il travaille avec l’équipe de Folimage à Valence. Son expérience de superviseur de l’animation en Chine lui fournit la matière de Shenzhen, carnet de voyage et chronique drolatique d’un animateur confronté au système de production chinois. Guy publie la plupart de ses travaux à L’Association, notamment Aline et les autres, suivi en 2001 par Albert et les autres. Dessinant parallèlement la série humoristique Inspecteur Moroni chez Dargaud, l’auteur publie en 2002 Pyongyang, un nouveau récit de voyage lié à son métier d’animateur, cette fois en Corée du Nord, un témoignage précieux sur le pays le plus fermé de la planète. Par son regard à la fois acéré et bienveillant sur une culture étrangère, Chroniques birmanes constitue le prolongement de la série d’ouvrages consacrée à ses séjours en Asie. Avec Chroniques de Jérusalem en 2011, il reprend encore une fois le mode du journal de bord pour raconter son expérience en Israël. L’album remporte le Fauve d’Or du Meilleur Album au Festival d’Angoulême 2012 et se vend à 180 000 exemplaires. Guy Delisle connaît un succès international et ses œuvres sont traduites en 13 langues. En 2013, il revient à la BD d’humour avec le Guide du mauvais père, dont le tome 1 s’est vendu à plus de 50 000 exemplaires à ce jour.