En présence d’Élise Verchery, première assistante réalisation.
Précédé de la remise du prix compétition internationale de courts-métrages étudiant et de la projection des courts métrages primés.
Dendelion, Baraban, Léonto et Taraxa, quatre graines de pissenlit rescapées d’explosions nucléaires qui détruisent la Terre, se trouvent projetées dans le cosmos. Après s’être échouées sur une planète inconnue, elles partent à la quête d’un sol propice à la survie de leur espèce. Mais les éléments, la faune, la flore, le climat, sont autant d’embûches qu’elles devront surmonter. Une odyssée dans un monde microscopique et imaginaire, riche en émotions, pour évoquer les enjeux des migrations environnementales. Un récit sur la difficulté à trouver son chez-soi, un territoire où s’installer.
« Je suis arrivée en France en 2000 à l’âge de 19 ans. C’est à ce moment-là de ma vie que j’ai eu envie de raconter cette histoire de déracinement, d’errance et d’enracinement. Dans mes précédents courts métrages de la série « PLANET », j’ai filmé des plantes, des champignons et autres organismes vivants avec des technologies permettant de voir leurs détails et leurs comportements (time-lapse, prise de vues en macro ou hyper ralenti). Les images ont été détournées pour recréer un univers « surnaturel » où le vrai et le faux, la fiction et la non-fiction, l’infiniment grand et l’infiniment petit se mélangent. Le résultat n’est ni un documentaire animalier, ni un film scientifique. J’ai souhaité pousser cette logique encore plus loin avec ce long métrage, en montrant des végétaux et des êtres vivants comme on ne les a jamais vus. De mes décors construits avec des choses minuscules, j’ai fait des paysages gigantesques. Le réel et l’imaginaire sont confondus… Le spectateur est ainsi plongé dans l’univers secret et magnifié de la nature et transporté dans une épopée merveilleuse et écologique. L’histoire du long métrage Planètes raconte, en quelque sorte, l’évolution géologique de la Terre depuis l’âge où elle était couverte de glace jusqu’au monde d’aujourd’hui, où le sol n’est plus un élément fondamental gratuit et évident et pose la question d’où et comment vivre (ou survivre) sur une terre abîmée, voire ruinée. » Momoko Seto, Réalisatrice
Avant-première — Prix Paul Grimault au Festival d’Annecy 2025 — Film de clôture de la 64e semaine de la critique du Festival de Cannes 2025